Les alternant·e·s de l'enseignement supérieur perçoivent une indemnité qui doit leur être versée par leur entreprise d'immersion. Son montant minimum est régit par des textes légaux.
Soit 9.440 € minimum sur l'année académique.
Soit 6.790 € minimum sur l'année académique.
Indexation des indemnités
L'indexation des indemnités d'alternance a lieu une seule fois par an, le 14 septembre.
Le calcul cette indexation est le suivant :
Indemnité de l’année N = montant de l’indemnité de l’année N-1 x Indice santé d’août de l’année N : Indice santé d’août de l’année N-1.
Concernant le montant de l’indemnité de l’année N-1, nous tenons compte du montant définitif entier (et non décimal) obtenu l’année précédente pour calculer l’indemnité de l’année suivante. Ensuite, pour obtenir le montant de l’indemnité annuelle, et dans un souci de cohérence avec l’indemnité mensuelle, nous multiplions l’indemnité mensuelle par 10.
Vous pouvez également retrouver la circulaire indemnités par ici.
Cas spécifiques de calcul des indemnités, droits sociaux, vacances... Les réponses à toutes vos questions sur l'alternance du supérieur dans la FAQ alter4sup.
alter4sup propose une lecture stricte des textes qui encadrent les indemnités.
L'indemnité annuelle est versée pour un programme d'étude avec une immersion qui couvre 40 à 60% de jours sur le cycle d'étude. La proportion exacte de jours d'immersion est convenue et traduite annuellement dans la convention d'alternance signée par l'établissement, l'entreprise et l'alternant·e.
Si l'alternant·e preste l'ensemble des jours prévus dans la convention d'alternance, alors l'entreprise doit lui verser au moins le montant annuel minimum d'indemnités, sur l'année académique.
Deux modes de versement peuvent ainsi être adoptés :
L’indemnité annuelle est divisée par le nombre de mois prévu dans la convention d’alternance. Un montant mensuel forfaitaire correspondant au minimum prévu dans l’AGCF sera ainsi obtenu, reflétant la volonté du législateur.
L’indemnité annuelle est divisée par le nombre de jours prévu dans la convention académique. Le montant mensuel obtenu variera de mois en mois selon le nombre de jours d’immersion prévu sur le mois.
L’indemnité mensuelle minimale prévue dans l’AGCF ne sera pas respectée mais bien l’indemnité annuelle minimale en fin d’année. Les discriminations entre étudiants et entreprises d’un même programme seront donc évitées. Cette méthode de calcul prend ainsi en compte les obligations imposées par le système d’encodage de nombreuses entreprises.alter4sup a rédigé une proposition d'annexe à la convention cadre qui explicite les modalités de versement des indemnités selon les situations rencontrées.
Le principe qu'alter4sup préconise d'appliquer est le suivant : si les jours d'absence ou de maladie en immersion sont rattrapés, alors il ne doit pas y avoir de proratisation.
Si un alternant est malade et récupère ses jours d’absence durant l'année académique, alors l’étudiant devra percevoir sur l'année académique, au moins l’indemnité annuelle minimale.
Si un alternant est malade mais ne récupère pas ses jours d’absence, il pourra y avoir une proratisation de l’indemnité annuelle minimale.Si la convention d’alternance est signée tardivement, mais que les jours d'immersion sont récupérés durant l'année académique, alors l’étudiant devra percevoir sur l'année académique, au moins l’indemnité annuelle minimale.
Si l’étudiant·e ne récupère pas les jours non réalisés, alors il pourra y avoir proratisation.Si l’immersion débute plus tard dans l’année, parce que le programme est constitué comme tel, l’entreprise devra quand même verser la totalité du montant annuel minimal, prévu d'ici à la fin de l’année académique si tous les jours en immersion repris dans la convention d’alternance ont bien été effectués.
Si les cours et l'immersion n'ont pas lieu durant les mois de juillet et aout, alors l’entreprise ne devra pas payer d’indemnité lors de ces deux mois. Si la convention d'alternance couvre les mois de juillet et aout, mais qu'aucun jour d'immersion n'est prévu durant ces deux mois, alter4sup conseille de rédiger une clause de suspension du versement de l’indemnité pour ces deux mois, afin d'éviter toute mauvaise compréhension entre les parties.
Si les parties décident d'étendre l'immersion sur juillet-aout, mais que le taux d'immersion total sur l'année académique ne dépasse pas les 40 à 60% prévus par le décret, alors l'entreprise doit verser au moins le montant annuel minimum prévu.
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