Durant la phase de création d’un programme, plusieurs facteurs ont un impact important sur la qualité de la formation : l’intégration des différentes parties prenantes, l’organisation du rythme et de la durée de l’immersion, la répartition et l'articulation des compétences visées entre les cours et l’immersion professionnelle, les modalités partagées d’évaluation...

Cet atelier vise à identifier les bonnes pratiques pédagogiques et les points d’attention liés à la construction d’un programme en alternance.

Se former à l’enseignement concerne l’ensemble des enseignant·e·s quelles que soient leurs discipline et expertise. L’enseignement en alternance est une forme d’enseignement différente par nature mais aussi par la diversité des acteur·ice·s qu’il convoque. L’encadrement de l’immersion des alternant·e·s se doit d’être pensé de manière bipartite et requiert la mise en oeuvre de compétences de la part des enseignant·e·s et des tuteur·ice·s. Comment penser la formation des encadrant·e·s de l'alternance ?  

Cet atelier vise à identifier vers quelle professionnalité accompagner les intervenant·e·s d’une formation en alternance. 

L’évaluation des compétences fait partie intégrante de la validation du parcours académique mais également du parcours professionnel durant la carrière. Cependant, ces deux modes d’évaluation ne sont pas totalement identiques notamment en termes de langage et d’outils. Quels supports et dispositifs d’évaluations envisager pour faciliter l’évaluation conjointe des alternant·e·s ? Comment penser ce moment pour que les différents points de vue des encadrant·e·s soient représentés et qu’ils soient au service de l’apprentissage des alternant·e·s ?  

Cet atelier discutera des modes de collaboration permettant l’évaluation conjointe des compétences des apprenant·e·s. 

Comme tous les programmes dans l’enseignement supérieur, la création d’un cursus en alternance est régulée par une procédure d’habilitation. Le décret du 30 juin 2016 prévoit cependant plusieurs critères additionnels conditionnant l’ouverture de nouveaux programmes en alternance. Il s’agit notamment d’attester de la concertation avec les parties prenantes, de démontrer la non-concurrence avec les programmes de plein exercice et de rentrer dans l’un des domaines en pénurie fixés par le décret de 2016. Ces restrictions sont-elles encore pertinentes et adéquates dans le contexte actuel ? Doit-on appliquer des critères spécifiques à l’alternance indépendamment de la procédure d’habilitation déjà à l’œuvre pour toutes les créations de programmes ? Et si tel est le cas, quels seraient les critères spécifiques à l’alternance ?  

Cet atelier traitera de la procédure d’habilitation et de ses spécificités pour l’alternance, le cas échéant. Il traitera aussi des mécanismes de collaborations à construire, en amont dès la phase d’habilitation, entre l’établissement et les secteurs et fédérations professionnelles.  

L’alternance dans l’enseignement supérieur nécessite la mise en place, souvent coûteuse, d’un écosystème complexe. Afin que cet écosystème soit robuste et pérenne, l’ensemble des parties doit y investir des ressources et y trouver les réponses à ses objectifs propres. Au-delà des considérations pédagogiques et des impulsions politiques, quels seraient les modèles financiers permettant de rendre les formations en alternance soutenables ?   

Cet atelier se concentrera sur les incitants et modèles financiers souhaitables tant pour les entreprises que pour les établissements et les étudiant·e·s.  

Comme tous les programmes en FWB, la qualité des cursus en alternance est évaluée de manière formative, systématique et régulière par l’AEQES. Cependant, le décret du 30 juin 2016 prévoit une évaluation spécifique et certificative par un Comité de pilotage ad hoc. Est-il nécessaire de soumettre les cursus en alternance à un double processus d’évaluation ? Existe-t-il des conditions spécifiques ou des acteur·ice· s particulier·e·s à mobiliser dans le cas de l’alternance ?  

Cet atelier explorera les critères de qualité des programmes, le rôle des professionnel·le·s dans cette évaluation, et les méthodes pour mesurer la satisfaction de la collaboration entre le monde académique et les entreprises.